Chers collègues, chers amis,
Le 1er mai, des restaurateurs nous ont informés qu’ils faisaient l’objet de procès-verbaux d’infractions relevées par l’inspection du travail au motif qu’ils n’étaient pas autorisés à faire travailler leurs salariés ce jour là.
Nous sommes immédiatement intervenus afin d’informer les Ministères du Tourisme, de la Consommation et bien sur du Travail et leur demander de faire respecter le droit de nos professionnels de travailler le 1er mai. Des préfets, des maires sont également intervenus le jour même afin de rappeler à ces inspecteurs du travail que les salariés des restaurants sont en effet autorisés à travailler ce fameux jour. En vain !
A tous ces professionnels ainsi qu’à ceux qui ont fait l’objet d’intimidation en amont du 1er mai en vue de les décourager d’ouvrir leurs établissements, je veux les assurer de la totale détermination du GHR à faire respecter leur droit.
Oui, le Code du travail dispose clairement que les établissements et les services qui ne peuvent pas interrompre le travail en raison de la nature de leur activité sont autorisés à ouvrir le 1er mai et faire travailler leurs salariés. La Convention collective des hôtels, cafés, restaurants rappelle cette dérogation propre aux établissements de notre secteur. Cette Convention collective a été étendue par la Direction Générale du Travail non sans en avoir vérifié au préalable la conformité avec le Code du travail.
Et pour cause, si les hôtels, cafés et restaurants ne peuvent pas fermer le 1er mai, c’est qu’ils doivent continuer de satisfaire deux besoins humains essentiels à leurs clients - notamment touristes- se restaurer et s’héberger.
Ce jour, j’ai écrit à la Ministre du Travail, à la Ministre du Tourisme et à celle de la Consommation afin de m’assurer qu’aucune suite ne soit donnée aux procès verbaux rédigés à l’encontre des professionnels du secteur pendant ce 1er mai.
J’invite tous les professionnels concernés à prendre contact avec le département des Affaires sociales du GHR (c.debruyne@ghr.fr / c.dufraisseix@ghr.fr). Nous ne les laisserons pas tomber. Le GHR sera à leurs cotés pour défendre leur droit.
Le travail continue.
Catherine QUERARD
Présidente