Le Groupement des Hôtelleries & Restaurations de France (GHR) Grand Ouest s’est associé à la Ville de Nantes, à l’UMIH 44, au Collectif Culture Bar-Bars ainsi qu’à Nantes Université pour alerter sur l’organisation annoncée d’un événement baptisé “Le Grand Barathon”, prévu les 16 et 17 octobre prochains.
Dans un courrier adressé à l’organisateur, M. Séraphin Le Guillou, président de la SAS HYPES, les signataires expriment leurs vives préoccupations quant au format de cette manifestation, qui incite à une consommation d’alcool à bas prix, auprès d’un public majoritairement jeune.
Une alerte sur les risques sanitaires et de sécurité
Les autorités de santé rappellent que l’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable en France, et que sa consommation précoce ou excessive entraîne des risques accrus d’accidents, de violences, de troubles psychiques et d’addictions.
Dans ce contexte, la Ville et les organisations professionnelles soulignent que la banalisation d’événements festifs centrés sur la consommation d’alcool va à l’encontre des politiques locales et nationales de prévention.
Une organisation jugée opaque et non concertée
Le courrier pointe également un manque de transparence sur la responsabilité juridique et opérationnelle de l’événement, l’absence de demandes d’autorisations auprès des services compétents, ainsi que l’absence de concertation avec la Ville ou les représentants des établissements.
Défendre une vie nocturne festive mais responsable
Les signataires réaffirment leur attachement à la vie nocturne, à l’animation étudiante et au dynamisme des bars et établissements de nuit nantais. Mais ils rappellent que ces événements doivent se construire dans un esprit de responsabilité, de respect des habitants et de prévention des conduites à risques.
En conséquence, le courrier conclut que “Le Grand Barathon”, dans sa conception actuelle, n’est pas le bienvenu à Nantes. Les signataires invitent toutefois les organisateurs à envisager des formes de partenariats plus responsables, valorisant la convivialité sans compromettre la santé et la sécurité des publics.