Depuis plusieurs années, le secteur de la restauration fait face une pénurie de main-d’œuvre. Il est officiellement reconnu comme un métier en tension. Partout en France, des professionnels se battent pour recruter.
Et pourtant, Neuville-en-Ferrain, dans la Métropole Européenne de Lille, des personnes sont prêtes à travailler. Elles veulent s’insérer, apprendre, s’investir. Leur seul obstacle ? L’absence de transports en commun le soir.
Sur la zone commerciale de Neuville-en-Ferrain, 17 établissements de restauration emploient près de 300 salariés. Mais après 20h, plus aucun bus ne circule. Pour les cuisiniers, serveurs, plongeurs ou équipiers qui terminent à 23h ou minuit, il n’existe aucune solution de retour !
Les conséquences sont lourdes. Des recrutements échouent, des contrats sont refusés, des jeunes abandonnent leur poste. Ce sont des entreprises locales qui souffrent, alors même que des solutions simples existent.
Nous avons alerté tous les échelons : la MEL, les maires, la Region, le Département, la CCI. Seul un député, Roger Vicot, nous a répondu. Pourtant, il suffirait d’ajouter deux navettes en soirée pour débloquer une situation absurde.
L’emploi, ce n’est pas qu’une question de volonté ou de formation. C’est aussi une question de mobilité, d’organisation, de dignité. Refuser de mettre en place un simple moyen de transport, c’est condamner l’exclusion de ceux qui veulent s’en sortir.
Il est temps d’agir !
Contact presse : Claude Thomas - Président du GHR Hauts-de-France
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