L’année 2025 restera comme une année dense, exigeante et déterminante pour l’hôtellerie-restauration et pour le GHR. Dans un contexte de fragilité économique persistante, de tensions sur l’emploi et de débats budgétaires parmi les plus complexes de ces dernières années, les élus et les collaborateurs de votre organisation se sont appliqués à tenir son rôle : défendre, proposer, rassembler.
Tout au long de l’année, tous ensemble au nom du GHR et de ses membres, nous avons été présents là où se décident les politiques publiques, en France, à l’Élysée, à Matignon, au Sénat, à l’Assemblée nationale, dans les ministères de l’Économie, du Travail, des PME, du Tourisme et de la Consommation, comme en Europe.
Cette rétrospective en images témoigne d’un engagement constant, au plus haut niveau de l’État, pour faire entendre la voix des hôteliers et des restaurateurs indépendants.
L’année a débuté très tôt, dès le 31 décembre 2024, par une rencontre avec la Ministre du Tourisme, Nathalie Delattre, fraichement nommée. Puis elle s’est poursuivie par un signal fort : la tenue du premier Conseil d’administration 2025 du GHR au Sénat, à l’invitation de Jean-Baptiste Lemoyne. Un symbole de reconnaissance institutionnelle et de considération pour notre secteur.
2025, c’est aussi une année de combat budgétaire. En début comme en fin d’année 2025. Le GHR s’est fortement mobilisé sur les projets de loi de finances (PLF) et de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour obtenir la prolongation du régime dérogatoire des pourboires comme pour faire obstacle à des projets d’augmentation de la TVA ou de la taxe de séjour.
Nous avons alerté, argumenté et proposé, sans relâche, pour limiter les effets destructeurs de certaines mesures sur l’emploi, la compétitivité et la pérennité de nos entreprises. Défense des titres-restaurant, fiscalité, charges sociales, apprentissage, attractivité des métiers : le GHR a porté une parole responsable, documentée et constructive, dans l’intérêt de toute la filière.
L’année 2025 a également été marquée par une mobilisation constante sur l’emploi et la main-d’œuvre : inscription des métiers de l’hôtellerie-restauration sur les listes régionales des métiers en tension, réflexion sur de nouvelles formes d’organisation du travail, dialogue avec le ministère de l’Intérieur et le ministère du Travail. Parce qu’il n’y a pas de restauration, ni d’hôtellerie sans femmes et sans hommes formés, engagés et reconnus.
Au-delà des institutions, le GHR a poursuivi sa mission essentielle : aller à la rencontre des professionnels. Salons, Rencontres du GHR en régions, rentrée politique, fête des Bistrots, congrès national à Aix-les-Bains… Ces temps forts rappellent que notre légitimité repose sur le terrain, l’écoute et la construction collective.
Enfin, 2025 aura confirmé la dimension européenne et internationale du GHR : participation active aux travaux de l’HOTREC, présence au Parlement européen, accueil de l’Assemblée générale de Global ReformBnB. Les enjeux de régulation, de concurrence équitable et de distribution dépassent nos frontières nationales.
Cette rétrospective n’est pas un exercice d’autosatisfaction. Elle est le reflet d’un travail collectif, mené par les élus, les équipes et les adhérents du GHR, au service d’une ambition claire : défendre un modèle de restauration et d’hôtellerie fondé sur la qualité, l’indépendance, l’emploi et l’ancrage territorial.
En 2026, plus que jamais, tous les élus et les collaborateurs du GHR continueront d’agir avec responsabilité, détermination et exigence. Parce que notre secteur est stratégique pour l’économie française. Parce que nos professionnels méritent d’être entendus. Et, parce que l’avenir de l’hôtellerie-restauration se construit chaque jour. Le travail continue.
Je vous souhaite un joyeux Noël et de très belles fêtes de fin d’année.
Catherine Quérard,
Présidente du GHR